Éviter les erreurs courantes en paie : les pièges à connaître et à éviter
Même avec de bons outils, la gestion de la paie reste un exercice délicat. Une erreur de saisie, un oubli de mise à jour réglementaire ou une mauvaise interprétation d’une convention collective peuvent coûter cher. Voici les fautes les plus fréquentes… et comment les éviter.
1. Mauvaise application des taux de cotisations
Les taux de cotisations sociales évoluent régulièrement. Ne pas utiliser les bons taux peut entraîner un sous-paiement ou un surpaiement des charges sociales, exposant l’entreprise à des redressements URSSAF.
À faire : vérifier les mises à jour automatiques de votre logiciel de paie et réaliser une veille mensuelle.
2. Oubli de certaines primes ou éléments variables
Une prime non versée ou un élément variable (heures sup, indemnités…) oublié peut provoquer des réclamations de salariés, voire des contentieux.
À faire : mettre en place un processus rigoureux de validation mensuelle des éléments variables avec les managers.
3. Non-respect des délais de paiement
Payer en retard peut engendrer des tensions internes et nuire à la réputation de l’entreprise. C’est aussi un manquement légal.
À faire : automatiser les calendriers de paie avec alertes internes.
4. Mauvaise gestion des absences
Un arrêt maladie, un congé maternité ou un accident du travail mal pris en compte fausse les calculs de paie et les déclarations sociales.
À faire : intégrer le suivi des absences à votre logiciel de paie ou votre SIRH pour une synchronisation automatique.
5. Absence d’archivage ou de documentation
En cas de contrôle URSSAF ou de litige prud’homal, l’entreprise doit pouvoir prouver sa bonne foi via des documents conservés.
À faire : conserver les bulletins, DSN, contrats et courriels pendant au moins 5 ans.
📌 Pour sécuriser l’ensemble de vos processus, consultez notre Guide complet : https://yapluqua.com/guide/paie-sirh-performant/