VistaPrint dévoile aujourd’hui les résultats de son dernier consacré à l’usage de l’intelligence artificielle (IA) chez les entrepreneurs français. Cette enquête révèle un paysage en pleine transformation : l’intelligence artificielle est désormais entrée dans les usages de deux tiers des chefs d’entreprise, mais son intégration reste contrastée selon l’âge, les besoins et le niveau de maturité numérique.
Le baromètre trimestriel de VistaPrint interroge 1000 chefs d’entreprise TPE – PME en France. *Méthodologie : étude réalisée par l’institut de sondage OnePoll, auprès d’un échantillon de 1 000 chefs d’entreprise et indépendants français, exerçant en France. Le questionnaire a été administré en ligne entre du 25 septembre au 6 octobre 2025.
Une adoption déjà généralisée : l’IA est devenue un outil du quotidien
L’étude montre une bascule nette : 67 % des chefs d’entreprise interrogés ont déjà utilisé l’IA, et un tiers (33 %) l’utilisent actuellement dans leur activité.
Depuis un an, la plupart l’ont intégrée sans plan stratégique formel, mais par pragmatisme : pour gagner du temps, simplifier des tâches et produire du contenu plus facilement.
L’analyse par âge révèle un clivage générationnel net : les moins de 35 ans sont presque deux fois plus utilisateurs que les plus de 65 ans :
- 25–34 ans : 40 % l’utilisent actuellement (record de l’étude)
- 18–24 ans : 37 %
- 55–64 ans : 30 %
- 65+ : 17 %
L’écart entre hommes et femmes est plus modéré, mais réel : 35 % des hommes utilisent l’IA contre 31 % des femmes.
« L’IA n’est plus un sujet d’innovation lointaine : Il s’agit d’un outil de travail couramment utilisé, par une proportion déjà notable et toujours croissante d’entreprises. » Explique Sabine Léveiller, Vice-Présidente Europe chez VistaPrint. Elle poursuit : « Ce qui ressort de l’étude, c’est une adoption motivée par la recherche d’efficacité et, très souvent, par de petits usages quotidiens qui transforment progressivement les organisations. »
Des usages très concrets, centrés sur la productivité et la création
Les chefs d’entreprise ont principalement utilisé, ou utilisent actuellement, l’IA pour optimiser l’exécution de leurs tâches quotidiennes :
- 51 % : pour des recherches d’informations
- 39 % : pour la création de contenus (visuels, textes)
- 36 % : pour la rédaction d’e-mails
- 33 % : pour la création de contenus marketing
- 20 % : pour la gestion du service client
L’IA n’est donc pas encore un outil de transformation globale pour la majorité des entreprises : elle est d’abord un accélérateur opérationnel.
Les différences par genre montrent aussi des tendances complémentaires :
- Femmes : usages plus opérationnels et communication (emails 40 %, création 41 %)
- Hommes : optimisation et technique (optimisation marketing 17 %, codage 15 %)
« Ce que nous observons, c’est une IA utilisée pour amplifier ce que les chefs d’entreprise savent déjà faire, pas pour les remplacer », détaille Sabine Léveiller, Vice-Présidente Europe chez VistaPrint.
« Elle permet de professionnaliser plus vite les actions marketing, commerciales ou créatives sans augmenter les coûts. »
Une utilisation régulière de l’IA et un bénéfice perçu très fort : 9 chefs d’entreprise sur 10 y voient un impact positif
Parmi les utilisateurs actuels :
- 34 % utilisent l’IA tous les jours,
- 46 % plusieurs fois par semaine,
- seulement 1 % une fois par mois.
On note aussi un impact perçu de l’IA largement positif :
- 56 % des utilisateurs estiment que l’IA les a “beaucoup aidés”,
- 36 % “un peu aidés”,
>> Soit 92 % d’expérience positive.
Les chefs d’entreprise identifient trois principaux avantages de l’IA :
- Efficacité accrue : 55 %
- Réponse plus rapide aux clients : 33 %
- Réduction des coûts : 30 %
Une analyse par genre révèle que les hommes sont plus sensibles aux avantages stratégiques : réduction des coûts (37 % vs 22 % pour les femmes) et amélioration de la décision (32 % vs 23 %).
Des inquiétudes qui persistent, surtout chez les plus jeunes
Si 29 % des chefs d’entreprise considèrent que l’IA n’est pas une menace à long terme, certaines craintes se dégagent :
- Cyber-risques : 21 %
- Transformation profonde du secteur par l’IA : 19 %
- Disparition du service/produit proposé par l’entreprise en question : 17 %
- Retard par rapport aux concurrents : 14 %
Fait surprenant : les plus jeunes entrepreneurs (18–24 ans) sont aussi les plus inquiets (22%) de se faire distancer par leurs concurrents… alors même qu’ils sont les plus utilisateurs.
À l’inverse, les seniors (65+) se montrent moins préoccupés : 44 % estiment que l’IA n’est pas une menace.
Les hommes restent légèrement plus sensibles aux risques de retard concurrentiel (17 % vs 10 % pour les femmes).
