Selon l’étude menée par Jabra et la London School of Economics and Political Science, 14 % des travailleurs du savoir[1] préfèrent collaborer avec l’IA générative par la voix, dépassant ainsi le seuil qui marque la phase d’adoption précoce, ou des « early adopters »
La confiance dans l’IA augmente de 33 % lorsque les utilisateurs expriment leurs instructions avec leur voix plutôt que par écrit
Fait surprenant : les professionnels plus âgés se sont souvent montrés plus enclins à avoir recours aux interactions vocales après un premier essai, contrairement à la jeune génération
Paris, 15 octobre 2025 – Quel impact ont les interactions vocales avec l’IA générative sur le travail ? Et surtout, comment cela va remodeler notre façon de travailler ? Jabra, leader mondial des solutions audio professionnelles, a réalisé une étude avec la London School of Economics and Political Science (LSE) qui prédit que les interactions vocales deviendront la principale méthode d’échange avec l’IA générative d’ici 2028. Les premiers utilisateurs montrent déjà une préférence marquée pour cette approche et leur confiance dans la technologie s’en trouve renforcée. L’étude montre aussi que l’adoption pose des défis que les entreprises doivent relever dès à présent pour préparer leurs équipes et leurs espaces à cette transformation qui arrive.
Actuellement les salariés ont d’innombrables outils pour se connecter, pourtant, il leur est parfois difficile d’instaurer des modes de collaboration efficaces. Dans un environnement de travail où l’hyperconnexion et la charge numérique s’accroît, où les emails et les tâches digitales s’accumulent, la voix pourrait s’avérer être une ressource importante qui permettrait de réduire les frictions, favoriser la collaboration et récupérer du temps productif.
Jabra a souhaité explorer le rôle de la voix dans l’interaction avec l’intelligence artificielle, les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :
14 % des participants préfèrent les échanges vocaux à l’écrit lorsqu’ils interagissent avec l’IA générative. En regardant les courbes d’adoption de technologies bien établies, un tel résultat suggère que cette méthode d’interaction est sur le point de se généraliser. En effet, l’adoption vient tout juste de franchir le stade des « early adopters » et devrait s’accélérer pour parvenir à un usage démocratisé d’ici 2028.
La confiance dans l’IA augmente de 33 % lorsque les participants interagissent de manière vocale plutôt qu’à l’écrit. De nombreuses personnes interrogées ont affirmé que discuter oralement avec une IA les faisait se sentir davantage connectés, ce qui tend à montrer que les interfaces vocales favorisent la collaboration.
Les échanges vocaux avec l’IA sont davantage adaptés à certaines tâches. Les interactions vocales représentent une méthode idéale pour poser des questions rapides, générer des idées ou dans les moments où le temps manque. Toutefois, pour les tâches qui consistent à se montrer persuasif ou à approfondir un sujet, la performance chute de près de 20 % avec les échanges vocaux par rapport à l’écrit.
L’adoption dépend davantage du contexte que de l’âge. Les professionnels plus âgés se sont souvent montrés plus enclins à avoir recours aux interactions vocales après un premier essai, tandis que les travailleurs plus jeunes (Gen Z), qui ont l’habitude d’utiliser des systèmes à commandes vocales dans leur vie personnelle, à l’image de Siri ou d’Alexa, étaient moins susceptibles d’avoir recours à ce type d’interface dans un contexte professionnel.
Selon Jean-Baptiste Pain, Président directeur de l’Europe du Sud chez Jabra :
« L’IA générative s’apprête à bouleverser les modes de travail, mais cela ne sera possible que si nous pouvons interagir avec elle de manière naturelle et efficace. Cette étude corrobore l’idée que les échanges vocaux sont voués à devenir l’un des principaux modes d’interaction avec l’IA. L’expertise de Jabra dans le domaine des communications nous permet de rendre un tel avenir possible, en offrant aux professionnels l’assurance que leur voix est capturée avec clarté et précision afin d’interagir efficacement avec l’IA générative, qu’ils soient à leur bureau, dans une salle de réunion ou en déplacement. »
Le professeur Michael Muthukrishna de The London School of Economics and Political Science ajoute :
« Les conclusions de l’étude viennent conforter ce que prédisent de nombreux PDG et leaders dans le domaine de la technologie : nous entrons dans une ère de l’informatique conversationnelle, où la parole et l’écoute viennent compléter, voire supplanter la saisie manuelle et la lecture. L’avenir ne sera pas défini par une super IA valable pour tout, mais par un ensemble de systèmes spécialisés, tous coordonnés par une seule interface, celle qui sera capable de mieux nous comprendre. »
L’interaction vocale avec l’IA générative n’est plus une vision futuriste, mais une réalité émergente qui change notre façon de collaborer, de travailler et d’organiser notre temps. Les entreprises qui façonneront les modes de travail de demain sont celles qui s’efforcent dès maintenant d’aménager leurs espaces et de préparer leurs équipes à adopter ces modes d’interaction.
L’étude complète est disponible sur le lien suivant : https://www.jabra.com/thought-leadership/beyond-the-keyboard
Méthodologie
Cette étude indépendante a été menée par le Behavioural Lab for Teaching and Research de la LSE, avec la participation de 171 travailleurs du savoir. Les participants se sont vus assigner au hasard des tâches pertinentes à réaliser au travail à l’aide de l’IA générative et ont dû les effectuer en ayant recours à des interactions vocales, textuelles ou une combinaison des deux. Les résultats obtenus ont ensuite été évalués à l’aide d’indicateurs de mesure bien établis en science comportementale, notamment la performance, la charge cognitive, la confiance et la préférence.