Sans culture du feedback, point de SIRH relationnel ?
Les entreprises attendent aujourd’hui de leurs SIRH qu’ils aillent bien au-delà de la gestion de la paie ou des congés. On leur demande d’être relationnels :
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de créer du lien,
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de donner la parole aux collaborateurs,
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de favoriser l’écoute managériale,
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de nourrir la qualité de vie au travail.
Mais une vérité demeure :
Un outil ne crée pas la culture — il ne fait que la refléter.
🎯 Transactionnel vs Relationnel : deux logiques opposées
Historiquement, le SIRH est né pour automatiser les tâches administratives : gérer la paie, les absences, les déclarations sociales… C’est sa fonction transactionnelle.
Mais les attentes ont évolué : on lui demande désormais de servir une logique relationnelle :
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recueillir du feedback,
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fluidifier les échanges,
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personnaliser l’expérience,
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détecter les signaux faibles.
👉 Or, cette mission relationnelle est vaine si la culture de l’entreprise reste silencieuse, descendante, ou silotée.
🧱 Sans culture du feedback, les outils restent vides
Mettre en place un outil de feedback 360°, un baromètre RH, ou une messagerie interne dans le SIRH ne sert à rien si :
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les collaborateurs n’osent pas s’exprimer,
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les managers ne prennent pas le temps de lire les retours,
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il n’y a aucun plan d’action concret derrière les résultats.
Résultat : désillusion, perte de confiance, et rejet du digital RH.
🪴 Le feedback comme socle culturel
Pour qu’un SIRH soit relationnel, il faut d’abord :
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une culture d’entreprise ouverte à la parole,
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des managers formés et responsabilisés dans la gestion du feedback,
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des rituels d’écoute et de suivi (réunions, boucles de retour, actions visibles),
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une communication interne transversale, et non cloisonnée.
Le SIRH n’est qu’un amplificateur : il ne peut pas combler le silence d’une organisation qui ne veut pas s’écouter.
📌 Conclusion : outil et culture doivent avancer ensemble
Ce n’est pas au SIRH de porter seul le relationnel. Il peut l’enrichir, le fluidifier, le rendre mesurable… à condition qu’il s’inscrive dans une vraie culture du dialogue, de la reconnaissance et de l’action.
Sinon, il ne fera que digitaliser le vide.
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