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Les RH et les directions financières sont le moteur de la transformation des organisations. Lucca a souhaité comprendre quelle était la nature de leurs relations.

Lucca, éditeur de solutions RH, a sondé les directeurs financiers sur leur manière de collaborer avec les responsables RH au sein de l’entreprise, sur la base des réponses de 230 DAF du 29 mars au 20 mai 2022.

Les résultats montrent que les directeurs financiers sont particulièrement sensibles à la question du bien-être des salariés, la mesure de l’engagement permettant de répondre à des enjeux considérés prioritaires comme le turnover ou l’absentéisme.

Réduire les tâches sans valeur, réaliser des reportings et optimiser la capacité des bureaux sont les 3 principales raisons qui incitent un DAF à investir dans un SIRH.

“La pandémie traversée pousse les entreprises à revoir leurs processus RH et administratifs, ce qui se traduit par un renforcement de la coopération entre les DRH et les DAF. Ensemble, ils mettent sur les rails une nouvelle organisation, s’adaptent aux nouveaux modes de travail hybride et s’assurent du bien-être de leurs collaborateurs.” précise Charles de Fréminville, DRH de Lucca.

Les indicateurs RH utiles au pilotage de la stratégie financière

Les 3 indicateurs RH clés pour les DAF sondés sont :

  • le turnover pour 29% des répondants (pourtant un répondant sur deux déclare ne pas être équipé d’un tableau de suivi du turnover)
  • l’équivalent temps plein (ETP) pour 24% d’entre eux
  • l’absentéisme pour 17%.

Certains sujets opérationnels RH, comme la consommation des jours de congé ou les formations, sont moins prioritaires. Ces sujets font déjà l’objet d’un suivi pour une majorité de DAF. Par exemple, ils déclarent suivre le reliquat des congés (81%), l’absentéisme (62%), les arrêts de travail (61%) et les heures supplémentaires (61%).

Seul un quart des répondants (25%) suit la performance individuelle des collaborateurs (l’atteinte des objectifs) sur un tableau de bord.

Les sujets décisifs pour investir dans un SIRH

Pour un quart des répondants (24%), la raison principale d’investir dans un SIRH est “L’optimisation du temps passé sur les tâches manuelles sans valeur” suivi de  “la réalisation de reportings” pour 22% des répondants et enfin “l’optimisation capacitaire des bureaux” pour 18% d’entre eux.

“L’optimisation capacitaire des bureaux” est un enjeu majeur tant pour les DRH que pour les DAF, principalement dans l’objectif d’améliorer “le bien-être des salariés” (57%) et de s’adapter aux nouveaux usages du travail hybride (33%) (bien loin devant les besoins d’optimisation des dépenses immobilières (8%)).

La mesure du bien-être au travail 

77% des répondants considèrent que les collaborateurs heureux sont jusqu’à 12% plus productifs (contre seulement 1% “pas du tout d’accord”).

Cependant ils ne sont que 8% à avoir mis en place l’indice de bien-être au travail (IBET), 67% ne l’ont pas mise en place et un quart des répondants (24%) déclare ne pas savoir ce que c’est.

Rémunération et performance globale de l’entreprise sont-elles liées ?

42% des répondants ont indiqué que la politique de rémunération de leur entreprise était liée à la définition des objectifs.
34% d’entre eux associent la politique de rémunération à la performance globale de l’entreprise (intéressement).
Un quart des répondants (24%) considèrent que la politique de rémunération de l’entreprise est à la fois liée à la performance globale et à la définition des objectifs.

“Une bonne politique de rémunération permet de valoriser les efforts, de motiver les talents et donc d’influencer la performance des collaborateurs ; de plus elle permet d’attirer plus facilement de nouveaux talents.” ajoute Charles de Fréminville.

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