2. Etudier le rapport de l’entreprise au digital

🎯Partie 2 : Quel est le rapport de l’entreprise au digital ?

1. Qu’appelle-t-on “digital” en 2025 ?

En 2025, le digital ne se résume plus à des outils informatiques ou à la simple numérisation des documents. Le digital est devenu une manière de penser, d’agir, de collaborer, d’innover. Il s’inscrit dans toutes les dimensions de l’entreprise :

• Panorama des outils du digital en 2025 : plateformes collaboratives, IA, automatisation, cloud, SIRH, CRM, outils no-code…

• Panorama des outils du digital appliquées aux RH : vers une RH augmentée

• Les usages du digital plus que les outils mêmes : travail à distance, gestion des données, communication instantanée, design centré utilisateur…

• Des postures : agilité, expérimentation, ouverture à l’innovation, capacité à itérer…

• Des attentes des collaborateurs du digital en 2025 : immédiateté, fluidité, personnalisation, transparence…

• Des métiers du digital aujourd’hui en 2025 …

Le digital est affaire de culture. Le digital est donc à la fois une culture, un levier stratégique, et un enjeu d’adaptation permanente.

2. Comment évaluer la maturité digitale d’une organisation ?

Plutôt que de partir des outils, il est plus pertinent d’évaluer la culture numérique de l’organisation. C’est cette culture qui conditionne la réussite (ou l’échec) des projets de transformation digitale.

Quelques questions clés à se poser :

• Le digital est-il perçu comme une opportunité ou une contrainte ?

• L’entreprise est-elle curieuse, ouverte à tester de nouvelles approches ?

• Le changement digital est-il porté par la direction ou subi par les équipes ?

• Existe-t-il un langage commun autour du numérique ?

• Les projets digitaux sont-ils intégrés à la stratégie globale ou périphériques ?

Outils mobilisables :

• Grille d’évaluation de la culture numérique (par dimensions : leadership, communication, innovation, ouverture au changement…)

• Entretiens qualitatifs pour recueillir les perceptions

• Cartographie des postures numériques : pionniers, pragmatiques, attentistes, résistants

• Auto-positionnement des équipes sur leur rapport au digital

Pourquoi cette analyse est-elle utile ?

Cette mesure permet de savoir si l’entreprise est culturellement prête à intégrer une transformation digitale.
Elle peut aussi révéler un retard latent, une fracture numérique entre les intentions stratégiques et les réalités terrain.

Si la culture numérique est faible, il ne faut pas commencer par les outils, mais par un travail de sensibilisation, d’acculturation et de co-construction du changement. D’où l’intérêt de développer la culture numérique avant toute transformation digitale. 

3. Transformation globale : une transition , culturelle, sociale et digitale